Baie-Saint-Paul, le 16 avril 2021 – Le conseil d’administration de Vélo Charlevoix et le comité organisateur des Grands Rendez-Vous Cyclistes de Charlevoix (GRVCC) ont dû se résigner à reporter en août et septembre, avec l’espoir que les conditions et règles sanitaires en vigueur en fin d’été permettront leur présentation, les événements regroupés sous l’appellation Classiques Printanières des GRVCC soit les Coupes Québec/Canada de vélo de montagne, le Grand Prix Cycliste et le Granfondo de Charlevoix.
Ainsi, la tenue du Grand Prix Cycliste MicroBrasserie Charlevoix, prévue le weekend du 11-13 juin, aura plutôt lieu les 7 et 8 août prochains tandis que le Granfondo de Charlevoix, une présentation d’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, se déroulera simultanément à l’épreuve de longue distance et dernière étape du Grand Prix soit le dimanche 8 août. Quant aux Coupes Québec/Canada de vélo de montagne, propulsées par Desjardins, qui devaient être disputées du 3 au 6 juin, elles se tiendront plutôt les 25 et 26 septembre. Tandis que ce sera le couronnement de la saison pour la Coupe Québec, la grande finale, les épreuves de la Coupe Canada, dotées de sanctions internationales, demeurent toutefois à être confirmées par Cyclisme Canada et l’Union Cycliste Internationale (UCI).
« Nous avons l’impression de vivre le jour de la marmotte avec le printemps 2020 qui se répète, mais il était devenu impossible de maintenir nos événements en juin. On se croise les doigts pour août et septembre », a indiqué le co-président de Vélo Charlevoix, Sylvain Desmeules.
Ce report a été signifié aux fédérations cyclistes québécoise et canadienne qui, toutes deux, soutiennent la décision de l’organisme. Les partenaires régionaux sont aussi informés. Au cours des prochains mois, les directeurs de course et l’équipe technique de Vélo Charlevoix se pencheront sur une formule révisée des différentes épreuves offertes aux athlètes en août et septembre. Des défis logistiques sont aussi à considérer, notamment le respect des mesures sanitaires pour ce type d’événement sportif tout comme l’hébergement.
« Je dois avouer que la situation est frustrante pour tout le monde. Il y a tellement d’heures de bénévolat d’investies dans cet organisme que le mot résilience est faible pour illustrer l’état d’esprit. Mais tel un cycliste qui grimpe une longue pente abrupte, on se répète qu’il n’est pas question d’abandonner » termine M. Desmeules.